Cocotte, vinyle, filtre à thé, lapin stylisé… Hélène Ripoll imagine, conçoit et donne corps à d’incroyables projets de papeterie qui accompagnent avec délice ‘’le plus beau jour de votre vie’’.
« Je ne fais pas de faire-parts, je propose des projets de papeterie » explique Hélène Ripoll. Au départ, en bonne néophyte, on vous avoue qu’on ne voyait pas vraiment la différence. Et puis la créatrice, aussi volubile que passionnée s’est mise à se raconter. Sa formation d’ingénieure chimiste d’abord, son travail autour des propriétés des encres ensuite et ce besoin enfin de retrouver une vie plus calme avec une place pour des petiots. « En fait, j’ai transformé mes hobbies en métier » résume-t-elle. D’un côté la co-créatrice du Festival M propose des accessoires pour les mariées et de l’autre, des projets de papeterie, donc. « Je commence par rencontrer les futurs mariés, c’est une étape obligatoire pour moi. Je veux comprendre leur projet, ce qu’ils aiment, ce qu’ils n’aiment pas, quelles sont leurs contraintes… » détaille-t-elle. Code couleurs, déroulé de l’évènement, motifs, thèmes, Hélène Ripoll passe tous les sujets en revue.
En plus des informations visibles, la créatrice décèle tous les points sensibles qui peuvent se dénouer grâce à ses talents. « Un carton réponse précis ou une note avec des renseignements pratiques peuvent faire gagner un temps considérable dans l’organisation d’un mariage » souligne-t-elle. Hormis cet aspect très terre à terre, Hélène conçoit des univers graphiques complets allant du faire-part au menu en passant par la carte de remerciement, plan de table et petit jeu de cartes avec des questions réponses. Tout , absolument tout est envisageable. Colorimétrie, formes, volumes, Hélène mixe avec doigté les souhaits de chacun avant de proposer un premier croquis puis une maquette numérique. « La suite est plus manuelle » sourit-elle. Armée de sa planche de découpe, de son massicot et de quelques accessoires, la créatrice donne vie à d’incroyables pièces de papier. Un travail long et fastidieux qu’elle n’exécute que pour quelques couples par an.
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