L’émouvantail, tome 2: cache-cache, Renaud Dillies (scénario et dessin), Christophe Bouchard (couleurs). Editions de La Gouttière, 34 pages, 10,70 euros.
On l’avait laissé en bien mauvais état. Sans trop penser même le revoir. Mais l’Emouvantail a de la ressource et du coeur. C’est même ce dernier organe qui va lui jouer des tours cette fois. Lors d’une promenade champêtre, l’Emouvantail, accompagné de son ami Petit Oiseau, découvre… une femme épouvantail… Enfin quelqu’un comme lui ! Mais cette dernière est figée dans son champ et insensible, endormie ? Il va chercher à l’éveiller en lui offrant une fleur (déterrée dans son chapeau et non arrachée pour ne pas la tuer). Mais cela ne fonctionne pas, plongeant l’Emouvantail dans un grand spleen et incitant son ami l’oiseau à aller chercher conseil chez le vieux sage hibou. Avant que la découverte de “deux lunes” ne lui donnent une autre idée.
Il était apparu un peu par surprise, en début d’année, cet émouvant Emouvantail de Renaud Dillies. Il revient, six mois plus tard à peine, dans une nouvelle petite aventure toujours aussi charmante et délicate. Même format à l’italienne, même jolie mise en couleurs par Christophe Bouchard. Et une nouvelle histoire également tendre à l’épilogue poétique à souhait. Une belle petite bouffée de gentillesse et d’amour.
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