Chronosquad, tome 5, Vie éternelle, mode d’emploi, Giorgio Albertini (scénario), Grégory Panaccione (dessin). Editions Delcourt, 220 pages, 25,50 euros.
Alors que les vacances de la Toussaint approchent, imaginez vous jeter quelques fringues et votre brosse à dents dans une valise direction… Le Jurassique ? La Renaissance ? Le Londres du XVIIIe siècle ? C’est vous qui voyez, toutes les époques sont à portée de main avec la JTL, la compagnie de voyage spatio-temporel.
Eh oui, dans Chronosquad, le monde ne suffit plus, on voyage dans le temps et c’est devenu un business bien juteux. Des charters entiers de M. et Mme Tout-le-monde voguent d’un siècle à l’autre, à la recherche de nouvelles sensations.
Evidemment, l’aventure n’est pas sans risque: la moindre interférence avec une autre époque peut perturber le continuum espace-temps de l’univers, concept popularisé par le plus grand scientifique du XXe siècle (après Albert Einstein), à savoir Emmett Brown, alias “Doc” dans Retour vers le futur (On a la culture scientifique qu’on mérite).
Dans ce tome 5, les agents du Chronosquad, dont le rôle est justement de veiller à la bonne tenue de ces voyages temporels, se retrouvent dans le Haut Moyen-Âge, quelque part en terre germanique, à la recherche de quatre touristes malencontreusement paumés par la compagnie JTL… Problème : de l’autre côté de cette faille, une heure en vaut cinquante-deux.
Vie éternelle, mode d’emploi, c’est le nom de ce cinquième tome, s’attaque à la question de la relativité (vous voyez, Einstein n’était pas bien loin), fort heureusement sans se perdre de vue le thème central de la série, à savoir le chronotourisme et l’Histoire.
Le duo Panaccione/Albertini, géniteurs de la série, offre avec ce nouveau chapitre un récit complet, qui ne nécessite pas d’avoir lu les quatre premiers. L’occasion d’accrocher de nouveaux lecteurs à cette série dont le style visuel, pas toujours très excitant, est largement compensé par l’originalité des scénarios et la sympathie de ses personnages.
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