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A l’extérieur, c’est la nuit…

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Avec seulement huit points pris en 12 matches, cinq buts inscrits et 14 encaissés, les Amiénois ont beaucoup de mal à l’extérieur. «Ce n’est pas pour stigmatiser les attaquants, car si on est bon défensivement c’est qu’ils font du boulot, mais on ne fait pas assez peur et assez mal à l’adversaire en attaques rapides, constate Christophe Pelissier. C’est quelque chose qu’on doit changer et améliorer. Nos adversaires viennent nous chercher haut et n’ont pas peur de nos attaques. On se retrouve souvent acculés et on prend les buts dans des moments de fatigue, entre la 60e et 75e minute (ndlr: 4, autant que de la 31e à la 45e). Et à force de prendre tout le temps des vagues, on ne peut pas tout le temps résister.»

L’entraîneur amiénois est donc tenté de revoir sa copie tactiquement: «Quand ça ne tourne pas, il faut toujours au moins changer quelque chose. On en a discuté avec les joueurs cette semaine. On a travaillé pour ça. On va voir si on peut mettre ça en place mais au-delà de changer les choses, il faut surtout qu’on change nos attitudes par rapport au match de la semaine dernière au cours duquel on a sombré dans ce domaine. Quand il y a des difficultés, les grosses équipes savent les affronter et non les contourner. C’est l’objectif pour les prochains matches.»

Au-delà de l’aspect tactique, il insiste sur l’état d’esprit qui doit animer son équipe. Qu’en pense Khaled Adenon, défenseur central?

«On va voir si tout le monde a compris»

«Je ne pense pas qu’il faut jouer autrement à l’extérieur. Il faut surtout retrouver ce qu’on a fait de bien lors de la phase aller à Strasbourg (0-1) ou à Metz (0-2). On avait cette grinta mais depuis quelques matches, on n’a pas affiché cet état d’esprit et c’était compliqué. On a eu une réunion entre les joueurs et cela a été bénéfique. On va voir si tout le monde a compris à Bordeaux. Je pense qu’il y aura un déclic. Il faut retrouver ce qui fait notre force: l’envie, la combativité et se mettre le cul par terre car si on continue comme ça à l’extérieur, on va finir en Ligue 2.»

«Le cul par terre», exactement la même expression employée par Issa Cissokho qui insiste aussi sur l’état d’esprit: «Quand on voit nos chiffres, cela fait froid dans le dos mais il faut inverser la tendance sinon ce sera compliqué à l’extérieur où il faut afficher un autre état d’esprit. À domicile, c’est facile mais en déplacement, quand il faut aller à la bagarre, c’est autre chose. Il faut un autre mental et j’espère qu’on va mener un combat à Bordeaux.» R.T.

 

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