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Cinq titres majeurs pour le prix ACBD Asie 2020

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Cinq titres sont en lice pour le prix Asie de la Critique ACBD 2020. Un quinté majeur pour une année qui restera forcément dans les annales

La délibération pour le prix Asie de la Critique ACBD 2020 arrive à son terme, ce 1er juillet, date limite pour le vote des membres de l’Association des journalistes et critiques de bande dessinée afin de décerner ce prix annuel du meilleur manga ou manhwa.

En cette année particulière où le trophée ne sera pas remis, comme d’habitude, lors de la Japan Expo (annulée, elle aussi), cinq titres sont en compétition. Et il s’agit là d’une très belle sélection, dont il est bien difficile de distinguer un seul titre.

Par ordre alphabétique (et avec l’ajout d’une vidéo de présentation faite par l’éditeur).

Blue Giant, Shinichi Ishizuka (éditions Glénat). La première série fait 10 titres (le dernier sortant en ce mois d’août) et conte le choc éprouvé par un lycéen, au départ fan de basket, et comment celui-ci entend devenir le meilleur saxophoniste de jazz au monde. Dans un style réaliste et une approche pédagogique, Ishizuka parvient aussi de façon magistrale à faire vibrer la musique dans ses pages.

 

Mauvaise herbe, Keigo Shinzo (éditions Le Lézard Noir). Sur fond de prostitution infantile et de bas-fonds glauques, la rencontre touchante – et un brin ambiguë – entre un policier terrassé par la mort accidentelle de sa fille et une jeune fugueuse dans laquelle il place ses espoirs de rédemption. Mêlant thématique sociale et émotions, un manga bénéficiant qui plus est d’un très joli dessin.

 

Ma vie en prison, Kim Hong-mo (éditions Kana). Oeuvre autobiographique, d’une ex-leader étudiant racontant son séjour de quelques mois en prison, en Corée du Sud. Un témoignage assez haut en couleurs de l’univers carcéral, raconté frontalement.

 

Sengo, Sansuke Yamada, Casterman. Dans l’immédiat après-Seconde guerre mondiale, dans un Tokyo en ruines, les retrouvailles de deux anciens compagnons d’armes, un lieutenant et son ex-subordonné. Entre petits trafics et survie, une évocation forte – et parfois truculente – du Japon détruit de l’époque.

 

La Vis, Yoshiharu Tsuge, Cornélius. Un ouvrage véritablement historique. Paru en 1968, mais n’ayant jamais obtenu jusqu’ici l’autorisation d’une traduction en français, cette série de nouvelles a marqué un tournant dans la production de mangas japonaise, jusqu’alors exclusivement destinée aux enfants et aux ados (une intéressante préface évoque bien la chose). Dans une atmosphère à la fois onirique et dépressive, Tsuge met en scène un univers étrange et fascinant, aux limites du fantastique. Plus de cinquante ans plus tard, l’effet est toujours aussi saisissant.

 

Par ailleurs, le Comité de Sélection Asie-ACBD, coordonné par Aurélien Pigeat et composé de journalistes spécialisés en mangas et fans du genre, recommande la lecture des autres 15 séries ou titres:

En proie au silence, d’Akane Torikai, éd. Akata
Getter Robot, de Gô Nagai et Ken Ishikawa, éd. Isan Manga
Gigant, d’Hiroya Oku, éd. Ki-oon
Himizu, de Minoru Furuya, éd. Akata
Hi Score Girl, de Rensuke Oshikiri, éd. Mana Books
Intraitable, de Choi Kyu-Sok, éd. Rue de l’Échiquier
Kamuya Ride, de Masato Hisa, éd. Vega
Les Liens du sang, de Shûzô Ôshimi, éd. Ki-oon
Maladroit de naissance, de Yaro Abe, éd. Le Lézard Noir
Ma Maman, de  Li Kunwu, éd. Kana
Origin, de Boichi, éd. Pika
Peuple invisible, de Shohei Kusunoki, éd. Cornélius
Un pont entre les étoiles, de Kyukkyupon, éd. Akata
La Voie du tablier, de Kousuke Oono, éd. Kana
Zenkamono, de Masahito Kagawa et Tohji Tsukishima, éd. Le Lézard Noir

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