Renaissance, tome 3: Permafrost, Fred Duval (scénario), Emem (dessin et couleur), Fred Blanchard (design). Editions Dargaud, 56 pages, 14,50 euros.
Opération réussie et rondement ménée. En moins de deux ans, s’agissant de cette première trilogie. Et en quelques jours pour l’invasion pacifique de ces extraterrestres, en 2084, venus sauver une humanité au bord de l’extinction.
L’intrigue continue à se poursuivre – et va s’achever – en parallèle. Au Texas, le forestier Swänn a finalement réussi à avouer à Liz les conditions de la mort de sa famille. Et il s’engage à la poursuite des braconniers Skualls qui en sont responsables. Pendant ce temps, Satie, l’épouse de Swänn, réussit à découvrir les intentions de l’intelligence artificielle qui les a attaqué en région parisienne. Elle va ensuite devoir se pencher sur les origines de la fièvre mondiale qui décime l’humanité, un périple qui va l’emmener jusqu’en Sibérie. Et un voyage qui révélera une surprise grinçante pour les aliens.
Mais tandis que les membres de Renaissance agissent sur la Terre, sur Nakän, les diplomates des différentes nations du Complexe poursuivent leurs débats, qui pourraient remettre en cause l’opération.
Opération réussie, donc, pour cette série de science-fiction qui évite jusqu’au bout le manichéisme et maîtrise bien ses différents fils narratifs. Car le contrat est rempli également s’agissant des diverses intrigues qui sous-tendaient l’histoire.
Ce troisième album se montre du même niveau de qualité que les précédents, avec un dessin soigné, un design des vaisseaux toujours aussi original et assez époustouflant.
Et c’est donc avec plaisir que l’on apprendra qu’il s’agit ici de la fin du “premier cycle”, laissant penser à une renaissance prochaine de cette jolie saga.
L’article Première opération Renaissance réussie est apparu en premier sur Courrier plus.