Pas de débat habituel, lors du festival BD Boum de Blois, comme les années précédentes pour les membres de l’Association des critiques et journalistes de bande dessinée (ACBD) afin de déterminer les cinq finalistes pour le Grand prix de la critique.
Mais à l’issue d’un “visio-débat” virtuel, mais non moins consistant, ce sont cinq albums très divers qui sont sortis du lot, parmi les 15 pré-sélectionnés.
Un quintet de qualité, avec de l’anticipation métaphysique, un pseudo-conte médiéval évoquant des questions de parfaite actualité contemporaine, une évocation délicate d’une autrice sulfureuse, une adaptation personnelle et très travaillée et un récit très graphique inclassable.
Un reflet, assez réussi de la diversité actuelle de la bande dessinée et, surtout, des critères de ce prix qui vise à “soutenir et mettre en valeur, dans un esprit de découverte, des livres de bande dessinée, publiés en langue française, à forte exigence narrative et graphique, marquants par leur puissance, leur originalité, la nouveauté de leur propos ou des moyens que les auteurs et autrices y déploient”.
Par ordre alphabétique, les cinq finalistes sont :● Anaïs Nin, sur la mer des mensonges, de Léonie Bischoff (Casterman)
● Carbone & Silicium, de Mathieu Bablet (Ankama)
● Peau d’homme, d’Hubert et Zanzim (Glénat)
● Longue vie, de Stanislas moussé (Le Tripode)
● Un travail comme un autre, d’Alex W. Inker (Sarbacane)
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