Suite au second confinement, le festival de bande dessinée de Blois n’a pas pu fêter cette année sa 37e édition. Mais il a néanmoins rendu son palmarès.

Ces 20, 21 et 22 novembre aurait dû se tenir le 37e festival bd Boum à Blois. Comme pour toutes les autres manifestations de cet automne, un sacré virus et un reconfinement ont conduit à l’annulation de l’événement.
Mais l’association organisatrice de cette chaleureuse manifestation a continué son travail éducatif avec en organisant des rencontres d’auteurs et des ateliers itinérants dans 72 classes du département du Loir-et-Cher.
En parallèle, bd Boum a aussi édité deux ouvrages, On se reposera plus tard de Brigitte Luciani et Claire Le Meil (coédition Steinkis) – dont on reparlera plus largement plus tard – sur le fonctionnement d’une Maison d’accueil et de résidence pour personnes agées (MARPA) et Plaidoyer pour les histoires en forme de champ de blé et de flamme d’allumette soufrée, album collectif sous la direction de Frédéric Debomy (coédition PLG), “plaidoyer pour les œuvres en dehors des sentiers battus et pour une véritable place faite au dessin dans la bande dessinée“.
Et bd Boum a également rendu son palmarès 2020. Son “Grand Boum” a distingué cette fois pour l’ensemble de son oeuvre l’autrice britannique Posy Simmonds, autrice notamment de Tamara Drewe ou Cassandra Darke. On la retrouvera donc l’an prochain à Blois dont elle réalisera l’affiche 2021.
Le prix Jacques-Lob, remis chaque année à un-e scénariste est revenu à Lucie Durbiano et parmi les autres prix, on notera L’Oasis de Simon Hureau, “Prix Région Centre pour sa portée citoyenne”
L’oasis, Simon Hureau, Dargaud ou le reportage en immersion sur le porte-avion Charles de Gaulle par Titwane et Raynal Pellicer, prix décerné par le journal régional la Nouvelle République. Et le festival a également respecté la rituelle annonce des cinq finalistes du Grand prix de la critique ACBD.
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