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Negan, les origines du mal

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Walking Dead – Negan, Robert Kirkman (scénario), Charlie Adlard (dessin). Editions Delcourt, 96 pages, 12,99 euros.
Voilà un album qui devrait ravir les fans de la série The Walking dead.
Edité par Delcourt, Negan, comme son nom l’indique, est consacré à l’un des méchants les plus emblématiques du comics à succès.
Avant de devenir l’un des personnages les plus détestés, Negan était un citoyen comme les autres, menant une vie sans histoire en tant que prof de gym au lycée. Marié, il voit sa vie bouleversée. Une première fois lorsqu’il apprend que celle qu’il aime est atteinte d’un cancer incurable. Une seconde fois lorsque l’apocalypse zombie survient… En à peine quelques jours, toute son existence est anéantie et, comme beaucoup d’autres, il doit survivre dans ce nouveau monde hostile.
Pendant des mois, on suit son parcours à travers des rencontres qui se terminent le plus souvent dans un bain de sang. Un parcours presque initiatique pour cet homme confronté à ses propres démons qui deviendra le leader des fameux « Sauveurs », ceux-là même qui causeront tant de mal et de fil à retordre à Rick et ses amis…
Cet album hors-série met en lumière l’un, si ce n’est le personnage le plus sombre de la série avec peut-être le gouverneur. Apparu dans le tome 17 (Terrifiant) de The Walking dead, Negan méritait effectivement bien une bande dessinée à lui tout seul, que l’on s’attarde sur sa psychologie si particulière et son mystérieux passé.
Avec Negan, Robert Kirkman lève enfin le voile sur les origines de cet anti-héros psychopathe qui, il faut l’avouer, on adore détester. Encore plus depuis son apparition à l’écran sous les traits du convaincant Jeffrey Dean Morgan (vu dans l’excellent Watchmen de Zack Synder).
Comment Negan est-il le chef de ces Sauveurs tant redoutés ? Pourquoi est-il aussi violent ? Pourquoi a-t-il baptisé sa batte de base-ball cerclée de barbelés du nom de Lucille ? Autant de questions (et bien d’autres) auxquelles le lecteur obtient enfin des réponses à travers cet album conçu comme un one-shot qui se lit à la vitesse de l’éclair.
Comme on s’en doutait, Negan n’est pas que cette brute épaisse au langage grossier et à connotation sexuelle. C’est aussi un homme tourmenté aux motivations complexes dont l’un des objectifs est de « sauver » à sa manière l’humanité. La manière forte, à l’opposé de celle de Rick Grims, quoique ce dernier a parfois basculé du côté obscur, surtout au cours des derniers tomes.
Une belle surprise que ce Negan donc, tout comme les récits courts consacrés à d’autres personnages de la série (Michonne, le gouverneur et Tyreese) à lire en fin d’album sur six pages chacun. Côté dessin, on retrouve avec plaisir tout le talent de Charlie Adlard. Un style inimitable, nerveux, qui sied  bien à ce Negan qui se lit sans temps mort.
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