Pour ne pas oublier Antoine Vitez
La toute nouvelle maison d’édition Le Clos Jouve, de Lyon, a la bonne idée de rééditer l’essai (l’hommage?) qu’avait consacré le critique dramatique (à L’Humanité), comédien et enseignant Jean-Pierre Léonardini à Antoine Vitez. Ce dernier venait de décéder prématurément. «Cela va faire trente ans et l’on dirait à peine que c’est hier», note l’auteur dans l’avant-propos de son livre initialement publié aux défuntes et regrettées éditions Messidor. «Les pages qui suivent ont été écrites à chaud, sous le coup de l’émotion provoquée par la disparition foudroyante d’Antoine Vitez. C’était écrit dans l’urgence de la perte.» Titulaire d’une écriture élégante et littéraire, Jean-Pierre Léonardini dresse un portrait vif et précis du grand metteur en scène, acteur et poète, sans oublier ses relations – essentielles – avec le Parti communiste. Passionnant. Ph.L.
Profils perdus d’Antoine Vitez, Jean-Pierre Léonardini; éd. le Clos Jouve; 47 p.; 17 €.
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